martedì 4 aprile 2017

Il giusto contrappasso: la Francia dal postmodernismo desiderante di Deleuze e Foucault al bacchettonismo antimoderno ipocrita


Nemesi storica e culturale in Francia, in Europa e in tutto l'Occidente. E' il giusto contrappasso, a pensarci bene: il paese che con Deleuze, Guattari, Foucault e un'infinita schiera di ripetitori minori è stato l'epicentro della rivoluzione passiva postmoderna antimarxista e dell'estremizzazione totalitaria desiderante della libertà negativa liberale in chiave anticomunista è oggi in mano al moralismo heideggeriano antimoderno più banale, noioso e bacchettone, oltre che ipocrita.
Un idealismo spesso spacciato come "rivoluzionario" e "anticapitalista" dalle stesse persone che 30 o 40 anni fa erano sinistri più o meno "eretici".
Ce lo meritiamo, tutto questo [SGA].

Hervé Juvin: Le gouvernement du désir, Gallimard, pagine 276, euro 22

Risvolto
«Le désir est le nouveau pouvoir. Il gouverne nos vies. Son autorité à peu près insensible s’exerce partout. Du lit à la table et du corps aux songes, elle se nourrit du consentement qu’elle suscite et du contentement qu’elle assure. Il fallait analyser ce mode inédit de gouvernement. Provoquer et orienter le désir est le moyen de tenir l’individu, de le diriger et de disposer de lui, au plus intime et au plus profond. 
En apparence, ce système du désir nous tient plus étroitement qu’aucune idéologie, qu’aucune religion n’a pu le faire. Mais les promesses s’épuisent. Mais la déception délie ceux que leur désir des mêmes choses réunissait. Quand la croissance n’est plus là, quand le progrès n’est plus partagé par tous, le désir de richesse, de confort, de plaisir apparaît pour ce qu’il est : le simulacre du désir vital, celui du pouvoir sur soi, de la liberté politique, de la survie de la communauté. 
Nous vivons ce moment extraordinaire où il s’agit de se libérer de nos libérations, où l’instinct de survie appelle à la renaissance du désir politique et du choix de notre destin.» 
Le liberazioni dei costumi e il denaro come unico limite. «Senza morale però siamo privi di strumenti per scegliere». La questione della libertà secondo il saggista francese
Avvenire Simone Paliaga martedì 4 aprile 2017

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