Un « philosophe français » label rouge. Relecture tripodienne d’Alain Badiou
C’est la loi des séries, d’une
régularité implacable : après l’« affaire Tremblay », qui avait propulsé
sur le devant de la scène un pseudo-sociologue fasciné par les
chorégraphies dionysiaques de l’Autolib’ dans l’hyperespace de la ville
postmoderne, le Carnet Zilsel est ravi de vous présenter cette
année Benedetta Tripodi, inconditionnelle lectrice d’Alain Badiou. Cette
philosophe, aussi inventive qu’inventée de toutes pièces, vient de
publier son premier article dans la dernière livraison de la revue
anglophone « Badiou Studies » (sic). Nous laissons les
lectrices-eurs découvrir sa prose, dont la syntaxe aléatoire et la
sémantique opaque ont tout pour séduire les professionnels de l’exégèse
badiousienne. Nos camarades philosophes Anouk Barberousse et Philippe
Huneman sont à l’origine de cette farce. Reprenant un mode opératoire
testé et approuvé sur d’autres cibles, ils démontent la « machine
philosophique » Badiou. L’objectif est non seulement d’interroger la
petite mécanique par laquelle cette philosophie illisible parvient à
enrôler des lectorats divers et variés, mais aussi de réfléchir sur
l’étrangeté
Benedetta Tripodi Universitatea Alexandru Ioan Cuza, Iasi, Romania Badiou Studies
Die
akademische Zeitschrift „Badiou Studies“ fällt auf einen Fake herein.
Sie veröffentlichte den Text einer Autorin, die es gar nicht gibt.
LE MONDE IDEES
|
• Mis à jour le
|
Par Julie Clarini
Nessun commento:
Posta un commento